Raymond Devos

Il faut que Dieu soit Dieu pour se prendre pour Dieu !

Il m’est arrivé de prêter l’oreille à un sourd, il n’entendait pas mieux.

j’ai eu la faiblesse de montrer des signes extérieurs de richesse, alors que ma richesse est toute intérieure !

Il n’y a pas que le tabac qui soit nocif. La vieillesse aussi, c’est dangereux. Je connais des gens qui en sont morts.

Il ne faudrait pas croire que les responsables d’hier étaient plus ignorants de la situation que ne le sont ceux d’aujourd’hui!

Il déteste à tel point les étrangers que, lorsqu’il va dans leur pays, il ne peut plus se supporter.

Chaque fois que mon percepteur revenait, je payais un impôt sur le revenu.

Comment pouvez-vous identifier un doute avec certitude ? – A son ombre ! L’ombre d’un doute, c’est bien connu.

Dès que le silence se fait, les gens le meublent.

Pour être raisonnable en toutes circonstances ? Il faudrait être fou…

Pour Dieu, l’imaginaire c’est une vue de l’esprit. La fiction ça le dépasse !

Ne rien faire, ça peut se dire. Ça ne peut pas se faire !

Au lieu de répondre très bien, je réponds très, et le bien qui me reste, je vais le porter à ma banque.

C’est un bon cru, je le crois.

Une fois rien… c’est rien. Deux fois rien… ce n’est pas beaucoup… Mais trois fois rien… Pour trois fois rien, on peut déjà s’acheter quelque chose !

Une rengaine, c’est un air qui commence par vous entrer par une oreille et qui finit par vous sortir par les yeux.

Vous voudriez que je fasse comme tous ceux qui n’ont rien à dire et qui le gardent pour eux ? Moi, lorsque je n’ai rien à dire, je veux qu’on le sache ! Je veux en faire profiter les autres.

Du moment qu’on rit des choses, elles ne sont plus dangereuses.

Je suis adroit de la main gauche et je suis gauche de la main droite.

C’est pour satisfaire les sens qu’on fait l’amour ; et c’est pour l’essence qu’on fait la guerre.

Un triomphe c’est un bide auquel on vient d’échapper.

Si l’on peut trouver moins que rien, c’est que rien vaut déjà quelque chose.

Si vous cassez un bout de bois en deux, il y a encore deux bouts à chaque bout.

Le doyen n’avait plus toutes ses facultés.