Aurélien Scholl

On compare généralement la politique à un échiquier, on a tort : c’est un jeu de dames.

La gaieté de l’homme conserve la beauté de la femme.

La politique est une entreprise d’autant plus facile qu’elle consiste à tromper des gens qui se doutent qu’on les trompe.

Une femme qui se donne n’est pas toujours une femme qui se perd.

Le monde est bien mal fait : c’est justement pendant les nuits les plus noires qu’on ne voit pas la lune !

Une affaire superbe : achetez toutes les consciences au prix qu’elles valent et revendez-les pour ce qu’elles s’estiment.

Le troisième drapeau, le drapeau de fer-blanc, le drapeau de la majorité des français, c’est la girouette.

La littérature, quand elle n’est pas un art, est au moins une profession libérale.

Il est plus facile de crier contre le monde que d’y tenir sa place.

Il ne peut pas y avoir de monarchie dans les planètes, parce qu’elles accomplissent toutes une révolution.

En politique on ne discute plus, on insulte.

Nous avons vu l’âge de fer, l’âge de plomb, nous voici arrivés à l’âge du caoutchouc, celui où les consciences sont élastiques.

On prend son mal où on le trouve.

Le malheur est la véritable égalité.

Les mariages ont leur lune de miel ; les veuvages aussi.

En toute chose, ne prenez pas pour le démolisseur celui qui pleure au milieu des ruines.

La jeunesse s’instruit par intuition, si l’on ne savait que ce qu’on apprend on ne saurait rien.

Je respecte l’opinion des particuliers en général et l’opinion des généraux en particulier.

Un livre prêté ne se rend jamais : il est plus facile de retenir le livre que ce qu’il y a dedans.

L’apparence est un rideau derrière lequel on peut faire tout ce que l’on veut, mais qu’il est essentiel de tirer.

Ce n’est pas tout d’avoir de l’esprit, il faut connaître la manière de s’en servir.

Ne plus aimer n’est qu’un malheur, ne pas le dire est une injure.

Si les hommes mouraient à quarante ans, et les femmes à seize, la vertu ne serait plus un mot.

Un bon exemple vaut mieux que de le suivre.