Malheur

Le malheur a un bord et un fond. On attend que nous soyons au fond pour nous demander comment nous sommes arrivés au bord.

La vie se divise en deux catégories : l’horreur et le malheur.

Le malheur dans ce monde, c’est que les bonnes habitudes sont beaucoup plus faciles a perdre que les mauvaises.

Il n’y a pas d’homme plus malheureux que celui chez qui l’indécision est une habitude.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres.

Le bonheur est vide, le malheur est plein.

Je n’ai plus d’ennemis quand ils sont malheureux.

Pour qui s’y est préparé et s’y attend, le malheur n’a rien de déconcertant.

Il vaut mieux que certains soient malheureux plutôt que personne ne soit heureux, ce qui serait le cas si l’égalité était générale.

Le bonheur s’alimente volontiers de malentendus.

Le bonheur compense en intensité ce qui lui manque en durée.

Pour tous ceux qui n’ont pas réussi, gâcher le bonheur des autres, c’est réussir un peu.

Un mélodrame n’est souvent qu’un drame vu par un confrère.

Le bonheur est une potiche posée sur le nez d’un mandarin ivre et qui éternue.

L’intelligence, c’est le seul outil qui permet à l’homme de mesurer l’étendue de son malheur.

Celui qui n’aime est malheureux, Et malheureux est l’amoureux.

Dans le bonheur d’autrui, je cherche mon bonheur.

Le mal passé en comparaison du présent n’était encore que sucre.

Beaucoup de pourquoi au malheur, pas de pourquoi au bonheur.

Il est bon quelquefois de s’aveugler soi-même. Et bien souvent l’erreur est le bonheur suprême.

Si tu pleures de joie, ne sèche pas tes larmes : tu les voles à la douleur.

Si les gens heureux, comme on prétend, n’ont pas d’histoire, ils feraient bien de ne pas nous la raconter.

S’il n’y a point ce matin quelque grand malheur dans le monde, nous nous sentons un certain vide.

Le bonheur a les yeux fermés.