Mot

Quand j’ai besoin d’un mot que ma langue me refuse, je l’invente !”

Aucune garniture n’est aussi fascinante que les livres, même si vous ne les ouvrez jamais, même si vous n’en lisez jamais un simple mot.

Vaincre le hasard mot pour mot.

Chaque mot est comme une souillure inutile du silence et du néant.

Avec le mot « si » on peut faire tout ce qu’on ne peut pas faire.

Les égoïstes ont toujours le dernier mot.

Le bon écrivain est celui qui enterre un mot chaque jour.

La radio et la télé resteront toujours, avec ou sans image, de la parole alternée avec de la musique, des mots et des notes, rien de plus.

Le mot est l’excuse de la pensée.

Si le mot cul est dans une phrase, le public, fut-elle sublime, n’entendra que ce mot.

Je partageais le dégoût de ma grand-mère pour le mot recteur; il ressemblait trop à rectum pour être pris au sérieux.

Le mot liberté n’admet, par définition, aucune restriction.

Ne pas mettre des mots sur nos ignorances : elles ne sont pas des indécences qu’on doive habiller.

Elle flotte, elle hésite : en un mot, elle est femme.

Il est aussi inutile de mettre plusieurs épithètes à un même mot que de payer plusieurs fois la même facture.

Il y a des gens qui ne trouvent un bon mot que la troisième ou quatrième fois qu’ils le répètent.

Il y a des moments où un mot fait plus qu’un geste.

L’évolution d’une langue se fait par le peuple, qui arrange les mots selon les capacités de son gosier.

L’ordre, l’harmonie, la beauté, le bien, en un mot, c’est Dieu.

Il nous suffira d’appuyer sur le mot, de le grossir et de l’épaissir, pour le voir s’étaler en scène comique.

Le dernier mot de la liberté, c’est l’égoïsme.

C’est dans le mot que nous pensons.

C’est une chose terrible qu’avec les femmes il n’y ait jamais moyen de placer un mot.

Le mot “chien” n’a jamais mordu personne.