Fedor Dostoïevski

Un être qui s’habitue à tout, voilà, la meilleure définition qu’on puisse donner de l’homme.

Quand le navire doit sombrer, les rats sont les premiers à le quitter.

La vie et le mensonge sont synonymes.

Que doit-on préférer : un bonheur facile ou des souffrances élevées ?

Il faut d’abord apprendre à vivre soi-même avant de faire la leçon aux autres !

Les gens ne comptent que leur malheur ; leur bonheur, ils ne le comptent jamais. S’ils le comptaient comme il faut, ils comprendraient que chacun a sa part en réserve.

L’homme est malheureux parce qu’il ne sait pas qu’il est heureux.

La pire des souffrances est celle de ne plus pouvoir aimer.

Le mariage est la mort morale de toute indépendance.

Je crois que la meilleure définition de l’homme serait : créature à deux pieds et ingrate.

On compare parfois la cruauté de l’homme à celle des fauves, c’est faire injure à ces derniers.

L’art sauvera le monde.

Le secret pour voyager d’une façon agréable consiste à savoir poliment écouter les mensonges des autres et à les croire le plus possible.

Vivre n’importe comment, mais vivre !

Toute société, pour se maintenir et vivre, a besoin absolument de respecter quelqu’un et quelque chose.

La souffrance est l’unique cause de la conscience.

Chacun de nous est responsable de tout devant tous.

Rien ne peut compenser une seule larme d’un seul enfant.

Si Dieu n’existe pas, tout est permis.

Mettre à mort un meurtrier est une punition sans commune mesure avec le crime qu’il a commis.

La peur de l’ennemi détruit jusqu’à la rancune à son égard.

L’homme n’a inventé Dieu qu’afin de pouvoir vivre sans se tuer.

Trouver n’est rien, c’est le plan qui est difficile.

Si le juge était juste, peut-être le criminel ne serait pas coupable.