Voyage

Il pue tellement qu’on a l’impression de partir en voyage dans l’intestin d’un chacal.

La vie? Le voyage vaut la peine d’être fait une fois.

Ce que j’ai gagné à voyager en France, c’est surtout le fait d’avoir appris à mieux me contenter de mon propre pays.

Les voyages, ça sert surtout à embêter les autres une fois qu’on est revenu !

Heureux qui comme Alice a fait un beau voyage.

Il y a deux façons de voyager : en première classe ou avec des enfants.

Lorsqu’on emploie trop de temps à voyager, on devient enfin étranger en son pays.

C’est aussi le même de converser avec ceux des autres siècles que de voyager.

L’une des choses que j’apprécie le plus quand je voyage à l’étranger, c’est de penser que je vais retourner en France.

Quand on voyage sans connaître l’anglais, on a l’impression d’être sourd-muet et idiot de naissance.

Venise se noie, c’est ce qui pouvait lui arriver de plus beau.

On ne saurait aller chercher trop loin le plaisir de rentrer chez soi.

En voyage, comme dans le reste de la vie, ce long voyage, le plaisir, paie l’énergie.

J’ai trouvé mon pauvre Saint-Aubin trop près du grand voyage de l’éternité.

La pensée voyage à la vitesse du désir.

L’absolu est un voyage sans retour.

Qui veut voyager loin ménage sa monture.

Les voyages, comme les belles femmes, sont faits pour les hommes sans imagination.

Le secret pour voyager d’une façon agréable consiste à savoir poliment écouter les mensonges des autres et à les croire le plus possible.

Rien ne développe l’intelligence comme les voyages.

Un voyage s’inscrit simultanément dans l’espace, dans le temps, et dans la hiérarchie sociale.

Un voyageur est une espèce d’historien ; son devoir est de raconter fidèlement ce qu’il a vu ou ce qu’il a entendu dire ; il ne doit rien inventer, mais aussi il ne doit rien omettre.

Les vrais voyageurs sont ceux-là qui partent pour partir.

Il a fallu que Colomb partît avec des fous pour découvrir l’Amérique, et voyez comme cette folie a pris corps et durée.