Vie

Comme la mort des autres fait mal lorsqu’elle vous donne conscience de la vôtre !

Il y a beaucoup de gens dont la mort me surprend parce que je les croyais décédés depuis longtemps.

La vie est une phrase interrompue.

Le suicide, cette mystérieuse voie de fait sur l’inconnu.

Les morts sont des invisibles, mais non des absents.

Nul n’a l’honneur d’avoir une vie qui soit à lui.

Qu’est-ce que la mort à tout prendre ? Un mauvais moment, un péage, le passage de peu de chose à rien.

Mûrir, mourir ; c’est presque le même mot.

Une vieille ride ne s’efface jamais.

Naître, c’est seulement commencer à mourir.

Enfin il est mort en homme qui sait vivre.

La vie serait supportable s’il n’y avait pas les plaisirs.

Nous savons que chaque homme est mortel, mais non que l’humanité doit mourir.

Je trouvais d’autant plus affreux de mourir que je ne voyais pas de raison de vivre.

Un seul printemps dans l’année…, et dans la vie une seule jeunesse.

Vivre, c’est vieillir, rien de plus.

La jeunesse n’aime pas les vaincus.

La mort semble bien moins terrible, quand on est fatigué.

La vie est l’art de tirer des conclusions suffisantes de prémisses insuffisantes.

Chaque homme est immortel : il peut savoir qu’il va mourir, mais il ne saura jamais qu’il est mort.

La mort n’est qu’un banal incident qui ne dure qu’un instant. Une affaire où l’on a plus de peur que de mal.

Elle n’était jamais réellement née, voilà ce qu’elle avait.

C’est le commencement qui est le pire, puis le milieu puis la fin ; à la fin, c’est la fin qui est le pire

Les vieillards et les oiseaux affrontent chaque année le même problème : passer l’hiver.