Charles de Gaulle

La guerre, c’est comme la chasse, sauf qu’à la guerre les lapins tirent.

Le caractère, vertu des temps difficiles.

L’autorité ne va pas sans prestige, ni le prestige sans l’éloignement.

Délibérer est le fait de plusieurs. Agir est le fait d’un seul.

Les choses capitales qui ont été dites à l’humanité ont toujours été des choses simples.

Il est vrai, que parfois, les militaires s’exagérant l’impuissance relative de l’intelligence, négligent de s’en servir.

La France ne peut être la France sans la grandeur.

La grandeur est un chemin vers quelque chose qu’on ne connaît pas.

L’avenir n’appartient pas aux hommes…

Ce qu’il faut surtout pour la paix, c’est la compréhension des peuples. Les régimes, nous savons ce que c’est : des choses qui passent. Mais les peuples ne passent pas.

Je ne vais pas mal. Mais rassurez-vous, un jour, je ne manquerai pas de mourir.

Face à l’événement, c’est à soi-même que recourt l’homme de caractère.

Je parle. Il le faut bien. L’action met les ardeurs en œuvre Mais c’est la parole qui les suscite.

Dans ce monde d’aujourd’hui, on ne peut dissocier le sentiment et la politique.

Les grands pays le sont pour l’avoir voulu.

Il n’y a que les arrivistes pour arriver.

Comme un homme politique ne croit jamais ce qu’il dit, il est étonné quand il est cru sur parole.

Le gouvernement n’a pas de propositions à faire, mais des ordres à donner.

Le difficile n’est pas de sortir de l’X mais de sortir de l’ordinaire.

Le désir du privilège et le goût de l’égalité, passions dominantes et contradictoires des Français de toute époque.

L’administration, c’est mesquin, petit, tracassier. Le gouvernement, c’est pénible, difficile, délicat. La guerre, voyez-vous, c’est horrible, mais la paix, la paix, il faut bien le dire, c’est assommant.

J’aime bien ceux qui me résistent ; l’ennui, c’est que je ne peux les supporter.

Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 258 variétés de fromage ?

Recevoir un grand nombre de journalistes est un plaisir. Un petit nombre un ennui. Un seul d’entre eux : un supplice.