Guy Bedos

Il y a des gens, quand ils pensent, c’est tellement bas, que même dit tout haut, c’est encore très bas.

Qui n’a rien, ne risque rien.

Contre le camp de la majorité silencieuse, j’ai choisi la minorité bavarde.

Elle écrit apercevoir avec deux p. Même moi, je m’en aperçois.

Être prêt à mourir pour le peuple ça ne signifie pas qu’on est prêt à vivre avec.

La légion d’honneur pour un humoriste est une faute professionnelle.

Qui aime bien châtie bien, qui n’aime pas châtie encore mieux.

Il y a des journalistes qui ont appris leur métier à l’école hôtelière. Ils posent les questions comme on passe les plats.

On compare souvent les hommes politiques à des acteurs. C’est très injuste pour les acteurs.

C’est terrible, une guerre civile. Surtout quand c’est fait par des militaires.

On ne donne la parole qu’à ceux qui veulent la prendre.

Ceux qui sont contre l’avortement, sont ceux-là mêmes qui sont pour la peine de mort.

Plus je vieillis sur scène et plus ça rajeunit dans la salle.

L’humour, c’est aussi une façon de résister.

Dieu est amour mais l’amour est classé X.

Il faut savoir résister au pessimisme des autres.

Les femmes chez nous représentent la moitié du corps électoral. Vu comme ça, le corps électoral, ça m’excite.

Pour certains journalistes, l’humour est une langue étrangère. Ils ont besoin de sous-titres.

Mon Dieu, mon Dieu, délivrez-nous de toutes les religions !

A la télé, jusqu’à cinquante ans, on fait des émissions. Après, on fait des archives.

Il y a des gens qui ont des indignations sélectives. Moi, j’ai des indignations successives.

La Bourse je m’en fous, j’ai choisi la vie.

Il faut payer les enseignants. Sinon, c’est les enfants qui payent.

Le vrai plaisir de la dispute, c’est la réconciliation.