Guy Bedos

Lorsque le cœur montre son cul, le théâtre devient un bordel.

Le rire, c’est comme le désir : on ne peut pas faire semblant de bander.

Les ados, petits c’est mignon… mais, passés douze ans, faudrait les congeler !

Je suis un anarchiste qui traverse dans les clous pour ne pas avoir d’ennuis avec la maréchaussée.

L’avantage du pessimisme, c’est qu’on ne peut avoir que de bonnes surprises.

Passé quarante ans, on porte son âme sur son visage.

Pour les aveugles, on dit non-voyant, pour les sourds, non-entendant, et pour les cons, non-comprenant.

Le bonheur, ça tient à un coup de volant mal négocié.

À quoi ça sert un corps ? À vivre, à bouger, à travailler, à baiser.

Les filles, on devrait comme avec les chats, surtout les femelles, les stériliser toutes petites !

Incinération – Après les atrocités d’Auschwitz, de Dachau et de Buchenwald, je ne comprends décidément pas les juifs qui veulent finir dans un four.

Se suicider trop tôt, c’est manquer de mémoire et d’imagination.

Il faut rire de la mort ! Surtout quand c’est les autres.

Soyez sans crainte, le talent n’est pas contagieux.

Je frôle la soixantaine, mais il n’y a pas d’âge pour être orphelin.

Si l’amitié c’est l’amour sans le sexe, nous sommes devenus très amis, Leïla et moi.

Suicidaire comme je suis, fumer tue, ça m’excite !

On s’attendrit volontiers sur les mal-baisées, mais il y a beaucoup de mal-baisantes !

Un noir président, ça change quoi ? Rien, s’il est nul. Idem pour une femme.

Aujourd’hui, j’ai décidé de me tuer. Quand ? Je ne sais pas. Je choisirai le jour et l’heure.

Ma fin justifie les moyens.

Vieux fou que je suis. Si vous glissiez une quelconque mixture dans mon verre pour en finir une bonne fois, vous auriez droit aux circonstances atténuantes.

Parmi les profs, certains sont licenciés, d’autres agrégés, mais il y en a qui devraient être renvoyés !

L’applaudissement, c’est une convention.