Oscar Wilde

Il n’y a d’autre péché que la stupidité.

Quand, jadis, je rencontrais Verlaine, je ne rougissais pas de lui. J’étais riche, joyeux, couvert de gloire, et pourtant je sentais que d’être vu près de lui m’honorait… même quand Verlaine était ivre.

La vraie vie est si souvent celle qu’on ne vit pas.

La vie est une grande désillusion.

Un peu de sincérité est chose dangereuse ; beaucoup de sincérité est absolument fatal.

L’amour de soi est une idylle qui ne finit jamais.

Influencer quelqu’un c’est lui donner son âme.

Tout chemin aboutit au même point : la désillusion.

C’est le mérite de la science, d’être exempte d’émotions.

L’humanité se prend trop au sérieux ; c’est le péché originel de notre monde.

Le seul charme du passé, c’est qu’il est le passé.

Il n’est qu’une chose horrible en ce monde, un seul péché irrémissible, l’ennui.

Si la vie réelle est un chaos, en revanche une terrible logique gouverne l’imagination.

Les enfants commencent par aimer leurs parents ; Devenus grands ils les jugent ; quelquefois ils leur pardonnent.

On ne devrait pas vivre que pour le plaisir ; rien ne vieillit comme le bonheur.

Aimer, c’est se surpasser.

C’est l’incertitude qui nous charme ; tout devient merveilleux dans la brume.

Mieux vaut ne pas différer de ses compagnons.

Un baiser, c’est quelque chose de plus que le premier contact charnel de deux corps : C’est l’exhalation de deux âmes, c’est le fruit défendu, c’est un tison ardent qui enflamme.

En amour, comme en guerre, tout stratagème est permis.

Qui veut retrouver sa jeunesse, n’a qu’à reprendre ses folies.

Les hommes se marient par fatigue, les femmes par curiosité : tous sont déçus.

Baiser – Saisis-moi, agrippe-moi, serre-moi ! Plus fort, plus fort encore ! que je jouisse de tout mon corps.

L’ignorance est comme un délicat fruit exotique ; Si on le touche, son bel épanouissement se flétrit.