Salvador Dalí

La jalousie des autres peintres a toujours été le thermomètre de mon succès.

L’unique chose dont le monde n’aura jamais assez est l’exagération.

Tout influe sur moi, rien ne me change.

Le surréalisme, c’est moi.

Les erreurs ont presque toujours un caractère sacré. N’essaye jamais de les corriger.

Ne t’occupe pas d’être moderne. C’est l’unique chose que malheureusement, quoi que tu fasses, tu ne pourras pas éviter d’être.

Ce soir, pour la première fois depuis au moins un an, je regarde le ciel étoilé. Je le trouve petit.

Aucun désir n’est coupable, il y a faute uniquement dans leur refoulement.

Je suis pratiquant, mais pas croyant.

Lorsque les trains déraillent, ce qui me fait de la peine, ce sont les morts de première classe.

Je peux vous prouver que je suis susceptible d’accepter cinquante mille dollars tout de suite, sans broncher.

Les grands artistes sont tous des impuissants.

La beauté sera comestible ou ne sera pas.

Mes plus beaux souvenirs, ce sont ceux du futur.

Ne craignez pas la perfection. Vous n’y parviendrez jamais.

On comprendra un jour que Raphaël et Vermeer avaient déjà tout découvert en peinture. C’est pourquoi au lieu de persister fastidieusement à théoriser, pour tenter de redécouvrir la peinture… Peignons!

Pas de chef-d’œuvre dans la paresse !

La différence entre un fou et moi, c’est que je ne suis pas fou.

La révolution russe, c’est la révolution française qui arrive en retard, à cause du froid.

M. Dali, quel est votre secret pour avoir du succès ? – Offrir du bon miel à la bonne mouche au bon moment et au bon endroit.

Ma vie entière a été déterminée par deux idées antagoniques: le sommet et le fond.

Il y a toujours un moment dans leur vie où les gens s’aperçoivent qu’ils m’adorent.

L’activité paranoïaque critique est une force organisatrice et productrice de hasard objectif.

La différence entre les surréalistes et moi, c’est que je suis surréaliste !