Argent

L’amour de la science et l’amour de l’argent se rencontrent rarement.

Qui vole un œuf volera un bœuf

L’acheteur a besoin de cent yeux ; le vendeur, d’aucun.

Celui qui a perdu un œil connaît la valeur de celui qui lui reste.

De nos jours, l’homme du monde est celui qui a assez d’argent pour faire ce que feraient tous les sots, s’ils en avaient les moyens : c’est-à-dire consommer sans produire.

A quoi sert l’argent s’il faut travailler pour en avoir ?

Dans cette vallée de larmes, le mieux est encore de se moucher dans un chèque.

Le capitalisme est un état du monde et un état de l’âme.

Qu’est-ce que la richesse ? Il en est pour qui une vieille chemise est déjà une fortune. Un autre se trouve pauvre avec dix millions. Au fond, il ne s’agit que d’une situation.

Les footballeurs n’ont plus de nationalité. Ils n’ont que des clubs qui ont plus ou moins d’argent pour les acheter.

Les Bourses ne traduisent pas l’état des économies, mais la psychologie des investisseurs.

Quels drôles de métiers que les métiers d’argent.

Ce qui est fascinant, avec l’argent boursier, c’est que, lorsqu’on le perd, en cas de baisse, par exemple, il se volatilise, il ne va dans la poche de personne. D’une certaine façon, c’est poétique.

Les raisons du commerce sont toujours les plus fortes.

Il faut mépriser l’argent, surtout la petite monnaie.

L’argent est le meilleur bouillon de culture où puissent pulluler la mauvaise foi, la muflerie et la prostitution.

Il n’y a que les dettes que l’on peut payer qui sont ennuyeuses.

Les femmes qui nous aiment pour notre argent sont bien agréables : on sait au moins ce qu’il faut faire pour les garder.

Je suis attaché à l’argent. Mais l’argent n’est pas très attaché à moi.

Je me sers de mon argent pour faire des économies et je me sers de mes économies pour dépenser de l’argent.

Ne parlons pas d’argent : ça énerve les gens qui n’en n’ont pas.

La fortune vend à qui se hâte une infinité de choses qu’elle donne à qui sait attendre.

N’attendez pas d’être à la mort pour donner ; car un mourant donne à vrai dire le bien d’autrui.

Le temps est la mesure des affaires comme l’argent l’est des marchandises.