Mort

N’en parlons plus, la vie c’est demain.

On ne donne pas la vie. On la transmet.

Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables et qu’on n’a pas remplacés.

La jeunesse est courte. C’est la vie qui est longue…

Le foot, c’est la guerre sans morts.

Seuls les vivants respectables font des morts respectables.

On ne retient pas la vie qui s’en va.

Notre vie vaut ce qu’elle nous a coûté d’efforts.

Mort, la seule de mes aventures que je ne commenterai pas.

La mort ne nous livre pas seulement aux vers, mais aussi aux hommes, ils rongent une mémoire, ils la décomposent.

Ce n’est pas la mort qui nous prend ceux que nous aimons ; elle nous les garde au contraire et les fixe dans leur jeunesse adorable : la mort est le sel de notre amour ; c’est la vie qui dissout l’amour.

La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles : On a beau la prier; La cruelle qu’elle est, se bouche les oreilles; Et nous laisse crier.

Le vivre et le vieillir sont choses si conjointes, que l’imagination même a de la peine à les séparer.

Je suis vaincu du temps; je cède à ses outrages.

Je défendrai jusqu’à la mort la pureté de la langue française.

Proverbe asticot : La mort est le commencement de la vie.

Quand on épluche des oignons, il faut en même temps penser à quelqu’un qu’on aime bien et qui est mort, sans quoi ce sont des larmes perdues.

Le pape est l’avocat de dieu. Dommage que son client soit mort.

La vie n’a qu’une forme : l’oubli.

La mort est le prolongement horizontal d’un rêve factice, la vie n’étant pas vérifiable.

Fini la fête, reste la vie. La vie est bête. Tant pis.

La vie n’est qu’un verbe. Encore convient-il de le conjuguer opportunément.

Les après-guerre sont faites pour enterrer les morts et trouver quelques belles phrases.

Ce qui peut se passer après la mort ? Je m’en fous : je serais mort.