Réflexion

L’idéal : ce lieu commun qui ne trouve nulle part.

Espérons l’impossible, car c’est peut-être une bassesse que de mettre son espoir en lieu sûr.

Les apparences sont donc bien en péril puisqu’il s’agit toujours de les sauver.

Le mieux est le mortel ennemi du bien.

La plupart des mépris ne valent que des mépris.

La gravité est le bonheur des imbéciles.

Quand surviennent les passions, les slogans remplacent la réflexion.

Notre personnalité sociale est une création de l’esprit des autres.

Autrui nous est indifférent et l’indifférence n’incline pas à la méchanceté.

Ce qu’on sait n’est pas à soi.

Le plaisir de l’habitude est souvent plus doux encore que celui de la nouveauté.

Nous sommes tous obligés, pour rendre la réalité supportable, d’entretenir en nous quelques petites folies.

Tout ce qui est important est ignoré.

J’ai souvent pensé que la moralité consiste essentiellement en le courage de faire un choix.

Glace : matière à réflexion.

Les urnes électorales sont davantage des corbeilles à papier que des lieux de réflexion.

Il faut sauver l’espérance. C’est le grand problème de ce siècle.

La sortie de secours est à l’intérieur de nous-mêmes.

Si la vérité ne vous enivre pas, n’en parlez point.

Nous sommes ce que nous pensons.

L’oubli est une grâce.

Etre libre, ce n’est pas seulement ne rien posséder, c’est n’être possédé par rien.

Les questions auxquelles on répond par oui ou par non sont rarement intéressantes.

C’est bien pire que mauvais, c’est quelconque.