Réflexion

Au lieu de raturer sur un passé qu’on ne peut abolir, essayez de construire un présent dont vous serez ensuite fier.

Le célibataire aura toujours cette grande infériorité, qu’il ne connaît, de toute une moitié de l’humanité, qu’un aspect romanesque ou critique.

La sérénité est une conquête.

Nos destinées et nos volontés jouent presque toujours à contretemps.

L’illogisme irrite, trop de logique ennuie.

C’est une vaine ambition que de tâcher de ressembler à tout le monde, puisque tout le monde est composé de chacun et que chacun ne ressemble à personne.

Rien n’est peut-être plus égoïste que le pardon.

L’esprit, mis en présence de toute espèce de difficulté, peut trouver une issue idéale dans l’absurde.

En matière de révolte, aucun de nous ne doit avoir besoin d’ancêtres.

Chère imagination, ce que j’aime surtout en toi, c’est que tu ne pardonnes pas.

Il y a un peu de tout dans tout. Il y a un peu de tout dans l’homme.

Il ne faut pas attribuer à la vieillesse tous les défauts des vieillards.

L’âge auquel on partage tout est généralement l’âge où on n’a rien.

Ne pas honorer la vieillesse, c’est démolir la maison où l’on doit coucher le soir.

La raison humaine est une plaisante chose : dans votre bouche, comme dans celle de tout le monde, « Il a tort » veut dire : « Il ne pense pas comme moi » « Il a raison » signifie : « Il est de mon avis ».

Un service qu’on rend est une dette qu’on contracte.

Les femmes devinent tout ; elles ne se trompent que quand elles réfléchissent.

La Providence est le nom chrétien, le nom de baptême du hasard.

Les auditoires ne se composent pas de gens qui écoutent, mais de gens qui attendent leur tour pour parler.

Le génie, c’est ce qui peut faire voir les étoiles en plein jour.

La haine, c’est la colère des faibles !

Les hommes vieillissent, mais ne mûrissent pas.

Le prisonnier voit la liberté plus belle qu’elle n’est.

Quand le blé est mûr, il faut le couper ; quand le vin est tiré, il faut le boire.