Génie

On sait que le propre du génie est de fournir des idées aux crétins une vingtaine d’années plus tard.

Le Génie est comme le diamant : il brille dans l’ombre.

Le vrai génie réside dans l’aptitude à évaluer l’incertain, le hasardeux, les informations conflictuelles.

Le génie est le talent doté d’idéaux.

Le génie, en définitive, n’est guère plus que la faculté de percevoir sur un mode inhabituel.

Le génie, comme l’humanité, se rouillent faute d’utilisation.

Le hasard bavarde, le génie écoute.

Le génie, c’est une capacité infinie à accepter la douleur.

Il y a des femmes de talent : aucune n’a cette folie dans le talent qu’on appelle le génie

La critique est une chose sublime. Elle est digne seulement des génies.

Les grands hommes, les génies, les saints, n’ont fait de grandes choses que parce qu’ils étaient inspirés par un grand idéal. On a besoin d’accrocher sa charrue aux étoiles.

L’homme de génie est celui qui m’en donne.

Le talent sans génie est peu de chose. Le génie sans talent n’est rien.

Le génie est comme un miroir dont un côté reçoit la lumière et dont l’autre est tout rugueux et rouillé.

Le génie est une longue impatience.

La caricature est l’hommage que la médiocrité rend au génie.

Le public est extraordinairement tolérant. Il pardonne tout sauf le génie.

Si on a du génie, on ne fait pas de cinéma, on écrit un grand livre.

Il y a des œuvres pour lesquelles le silence des contemporains est annonciateur de la gloire posthume. Cette pensée console les génies et les imbéciles.

Les laideurs du génie lui sont aussi consubstantielles que ses beautés.

Mes livres ressemblent à l’eau, ceux des grands génies au vin. Heureusement, tout le monde boit de l’eau.

Certains croient que le génie est héréditaire. Les autres n’ont pas d’enfants.

Il n’y a pas de petites ressources pour le génie, il n’y en a que de possibles ou d’impossibles.

Les grandes œuvres sont celles qui réveillent notre génie.