Mort

Il faut croire qu’il est vrai que toute la seconde moitié de la vie humaine n’est faite d’ordinaire que des habitudes contractées pendant la première.

Qui ne désire pas la mort de son père ?

Je préfère la vie à la mort, exister à ne pas exister, car je ne suis pas sûr d’être une fois que je n’existerai plus.

La vie n’a de prix que par le dévouement à la vérité et au bien.

Si vous voulez vivre longtemps, vivez vieux.

Le seul intérêt à vivre est de croire à la vie, de l’aimer et de mettre toutes les forces de son intelligence à la mieux connaître.

La vie est le roman de la matière.

La mort est un état de perfection, le seul à la portée d’un mortel.

La vie n’est possible que par les déficiences de notre imagination et de notre mémoire.

Donnez un but précis à la vie : elle perd instantanément son attrait.

Vivre signifie : croire et espérer, mentir et se mentir.

Quiconque n’est pas mort jeune mérite de mourir.

La mort, quel déshonneur ! Devenir soudain objet…

En vieillissant, on apprend à troquer ses terreurs contre ses ricanements.

On meurt depuis toujours et cependant la mort n’a rien perdu de sa fraîcheur.

La vie est supportable uniquement parce que l’on ne va pas jusqu’au bout.

J’exècre cette vie que j’idolâtre

La mort pour certains hommes n’est pas seulement la mort : elle est la fin du propriétaire.

Qu’est-ce que la vie ? L’usufruit d’une agrégation de molécules.

Se soigner ? A quoi bon ? Je durerai peut-être moins que mes maladies.

Combien d’hommes meurent dans un homme avant sa mort !

Un ivrogne disait : De la naissance à la mort, la route est bien courte. Je la prolonge en zigzaguant.

Si j’en juge par mon regret de quitter la vie, j’ai dû être heureux plus que je ne pensais.

Qu’est-ce que la mort ? un mauvais moment à trépasser.