Mentir

Les femmes franches sont celles qui mentent intelligemment.

La politique est l’art de mentir à propos.

Chaque fois que nous mentons à quelqu’un, nous lui faisons le compliment de reconnaître sa supériorité.

Les moments où l’on ne peut pas mentir sont précisément ceux où l’on ment le plus et surtout à soi-même.

Il faut bonne mémoire après qu’on a menti.

Je suis assez nombreux pour n’avoir jamais eu besoin de mentir.

Il faut mentir s’il n’y a que du mal à attendre de l’aveu d’une vérité.

Les chiffres ne mentent pas, mais les menteurs chiffrent.

Je ne me querelle plus avec les médecins ; leurs sots remèdes m’ont tué ; mais leur présomption, leur pédantisme hypocrite est notre œuvre : ils mentiraient moins si nous n’avions pas si peur de souffrir.

L’homme est l’être qui ne peut sortir de soi, qui ne connaît les autres qu’en soi, et, en disant le contraire, ment.

Quelquefois l’avenir habite en nous sans que nous le sachions, et nos paroles qui croient mentir dessinent une réalité prochaine.

Qu’est-ce que je vais penser des autres femmes, maintenant que je sais que ma mère peut mentir !

Jamais je ne pourrai écrire mes mémoires, je mens trop.

Le grand charme des femmes, c’est leur mystère. Elles mentent pour qu’on ne les comprenne pas.

On trouvera encore des diplomates qui mentiront plus et mieux que certaines femmes, mais on n’en trouvera pas un seul qui sache mentir plus vite.

Quand on n’a pas d’argent à offrir aux pauvres, il vaut mieux se taire. Quand on leur parle d’autre chose que d’argent, on les trompe, on ment, presque toujours.

Il faut choisir, mourir ou mentir.

Dans parlement, il y a parle et ment.

Dis quelquefois la vérité, afin qu’on te croie quand tu mentiras.

Écrire, c’est presque toujours mentir.

J’admire comme on peut mentir en mettant la raison de son côté.

Je ne mens jamais. Sauf quand je lis le journal tout haut, évidemment.

Ce qui, d’ordinaire nous pousse à mentir, c’est le trop de zèle pour une vérité.

Pour bien mentir il faut beaucoup de sincérité !