Fanatisme

Le fanatisme est un monstre qui ose se dire le fils de la religion.

Celui qui soutient sa folie par le meurtre, est un fanatique.

Le fanatisme est un monstre mille fois plus dangereux que l’athéisme philosophique.

N’est-il pas honteux que les fanatiques aient du zèle et que les sages n’en aient pas ?

Rejetons le fez, qui est sur nos têtes comme l’emblème de l’ignorance et du fanatisme, et adoptons le chapeau, coiffure du monde civilisé ; montrons qu’il n’y a aucune différence de mentalité entre nous et la grande famille des peuples modernes !

Dans tout combat entre le fanatisme et le sens commun, ce dernier a rarement le dessus.

Plus vous serez fanatiques, plus vous serez éclairés !

Les bonnes habitudes sont dignes du fanatisme.

L’unité de croyance, c’est-à-dire le fanatisme.

La souplesse d’un fanatisme ne sert qu’à en diversifier les crimes.

Le fanatisme, toujours serviteur du faux. Même au service du vrai, il serait haïssable.

Pour faire illusion aux autres, il faut être capable de se faire illusion à soi-même, et c’est un privilège qui n’est donné qu’au fanatisme et au génie, aux fous et aux poètes.