Illusion

L’illusion est trompeuse mais la réalité l’est bien davantage.

Le despotisme n’est que l’illusion des esclaves

L’illusion est une ombre qui vaut mieux que la proie.

La fleur de l’illusion produit le fruit de la réalité.

Celui qui regarde la vie comme autre chose qu’une illusion qui se détruit elle-même est encore prisonnier de la vie.

Les souffrances sont beaucoup plus réelles que les illusions de nos songes.

La liberté de ma pensée est mon illusion la plus chère.

Le sentiment n’est peut-être qu’une illusion du désir, mais bienheureux qui la partage.

La dernière illusion est de croire qu’on les a toutes perdues.

L’évidence est une illusion irréfutable.

L’illusion du vers, bon ou mauvais, est telle, qu’à travers un sonnet la vie est toujours belle.

Nous sommes attirés par toute vie qui nous représente quelque chose d’inconnu, par une dernière illusion à détruire.

La grande illusion, c’est la guerre. La grande désillusion, c’est la paix.

L’humanité ne renoncera aux illusions consolantes qu’à proportion qu’elle deviendra capable de s’en passer.

L’illusion des lâches est de croire qu’avec beaucoup de prudence, on peut échapper à son destin.

On ne vit que d’illusions. Les apparences sont infiniment plus savoureuses que les réalités.

Les plus dangereux de nos calculs sont ceux que nous appelons des illusions.

Le souvenir est le parfum de l’âme.

C’est l’âme qui fait tout ici-bas ; le reste n’est qu’illusion.

Le désir est le grand ressort providentiel de l’activité ; tout désir est une illusion, mais les choses sont ainsi disposées qu’on ne voit l’inanité du désir qu’après qu’il est assouvi.

La musique est une illusion qui rachète toutes les autres.

Tant que le cœur conserve des souvenirs, l’esprit garde des illusions.

C’est une illusion dangereuse que de croire que l’on peut publier sans recevoir, écrire sans lire, parler sans écouter, produire sans se nourrir, donner de soi sans se refaire.

Pour faire illusion aux autres, il faut être capable de se faire illusion à soi-même, et c’est un privilège qui n’est donné qu’au fanatisme et au génie, aux fous et aux poètes.