Heinrich Heine

Les parfums sont les sentiments des fleurs.

Le monde compte plus d’imbéciles que d’habitants.

Nos descendants seront plus beaux et plus heureux que nous.

Chaque pierre tombale couvre une histoire universelle.

A tous les cœurs bien nés, que la patrie est chère !

Gloire aux Français ! Ils ont travaillé pour les deux plus grands besoins de l’humanité : la bonne chair et l’égalité civile.

Les sages émettent des idées nouvelles, les sots les répandent.

C’est dans les œuvres des poètes qu’il faut chercher leur histoire : c’est là qu’on trouve leurs confessions les plus secrètes.

Quelques citations savantes donnent de l’éclat à l’homme.

Les filles sont les roses de la couronne de la vie. Les roses et les filles font resplendir le printemps.

Les gouvernements ne peuvent se maintenir que par ce qui leur a donné naissance.

Le sacrifice est le rôle favori des femmes, il leur sied si bien devant le monde et il leur procure dans la solitude tant de douces larmes et de mélancoliques jouissances.

Dieu me pardonnera ! C’est son travail.

Ce n’était qu’un début. Là où on brûle des livres, on finit par brûler des hommes.

L’historien est un prophète qui regarde en arrière.

Il faut pardonner à ses ennemis mais pas avant de les avoir vu pendus.

Dieu nous a donné la langue pour que nous puissions dire des choses charmantes à nos amis et de dures vérités à nos ennemis.

Nous ne comprenons guère les ruines que le jour où nous-mêmes le sommes devenus.

En France, ce que pense la province importe autant que ce que pensent mes jambes.