Comprendre

Un état bien dangereux : croire comprendre.

Il faut se ressembler un peu pour se comprendre, mais il faut être un peu différent pour s’aimer.

On devrait toujours faire ce à quoi une femme ne s’attend pas, et de la même manière, on devrait lui dire ce qu’elle ne comprend pas ; c’est la seule façon de parvenir à un accord parfait.

Si vous êtes trop solitaire, vous devriez vous marier ; Je peux comprendre les misanthropes, mais les femmanthropes !

On n’a que le bonheur qu’on peut comprendre.

Dès que nos enfants ont des enfants, ils se mettent à nous comprendre.

Si l’homme ne comprend pas l’enfer, c’est qu’il n’a pas compris son propre cœur.

Le grand charme des femmes, c’est leur mystère. Elles mentent pour qu’on ne les comprenne pas.

On croit se comprendre ; on ne se comprend jamais.

Qui comprend invente.

A force de vous expliquer quelque chose, on n’y comprend plus rien.

Il faut affirmer si nous voulons comprendre, et nous donner si nous voulons sentir.

Le plus difficile pour un acteur, c’est d’être avec un metteur en scène qui n’a pas compris l’histoire comme vous.

Ne comprends jamais tout de suite une allusion de ta femme ; en l’obligeant à insister, tu la mettras dans son tort.

Nous en voulons à nos amis de si bien nous connaître en nous comprenant si mal.

Ce ne sont pas les mêmes livres qui font comprendre une science et qui la font aimer.

On gagne plus à avoir aimé qu’à avoir compris.

Pour nous, il n’y a rien à comprendre, et, hors de nous, il n’y a personne pour comprendre.

L’affreux en mourant, c’est de disparaître sans avoir compris. Le crime de la mort n’est pas qu’elle nous tue, mais qu’en tranchant notre angoisse elle lui confère l’éternité.

Le surhomme? Peut-être fabriquerons-nous un jour ce qui nous comprendra.

Ce que nous appelons le hasard n’est que notre incapacité à comprendre un degré d’ordre supérieur.

On ne comprend guère le mot jeunesse avant trente ans.

Il ne faut jamais chercher à comprendre un mystère quand c’est un mystère heureux.

Personne ne semble avoir compris que le Bien et le Mal montent en puissance en même temps, et selon le même mouvement. Le triomphe de l’un n’entraîne pas l’effacement de l’autre, bien au contraire.