Patrie

La patrie est un lieu où l’âme est enchaînée.

Servir la patrie est une moitié du devoir, servir l’humanité est l’autre moitié.

Barbarie, seconde patrie de la bête humaine.

Le véritable lieu de naissance est celui où l’on a porté pour la première fois un coup d’œil intelligent sur soi-même : mes premières patries ont été les livres.

L’amour de la patrie ne connaît point d’obstacles ; Partout où il existe, il opère des prodiges.

La vraie patrie des hommes, c’est leur désir.

Les prolétaires n’ont pas de patrie.

Les ouvriers n’ont pas de patrie Abolissez l’exploitation de l’homme par l’homme, et vous abolirez l’exploitation d’une nation par une autre nation.

La patrie, l’honneur, la liberté, il n’y a rien : l’univers tourne autour d’une paire de fesses, c’est tout…

Un soldat doit être prêt à mourir pour sa patrie. Même au prix de sa vie.

La patrie, c’est le sang des autres.

A tous les cœurs bien nés, que la patrie est chère !

L’art, de plus en plus, aura une patrie.

Je n’aime pas ma patrie, moi, j’aime la France, ça n’a aucun rapport.

L’amour de la patrie comme l’amour de Dieu est fondé sur le don volontaire de soi.

Défilé patriotique… ces défilés sont l’un des plus répugnants phénomènes qui accompagnent accessoirement la guerre.

Là où on a chaud au cœur, là est la patrie.

La politique, c’est l’amour de la patrie et rien de plus.

Un ensemble de préjugés et d’idées bornées ; voilà la patrie.

Une patrie se compose des morts qui l’ont fondée aussi bien des vivants qui la continuent.

Une patrie est un soporifique de chaque instant.

Quand on cesse d’aimer ses parents, parce qu’ils ne nous sont plus nécessaires, on cesse d’aimer sa patrie.

Ne disputons à personne ses souffrances ; il en est des douleurs comme des patries, chacun a la sienne.

On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels.