Guerre

La véritable école du commandement est la culture générale.

La guerre, c’est comme la chasse, sauf qu’à la guerre les lapins tirent.

L’administration, c’est mesquin, petit, tracassier. Le gouvernement, c’est pénible, difficile, délicat. La guerre, voyez-vous, c’est horrible, mais la paix, la paix, il faut bien le dire, c’est assommant.

Ne croyez-vous pas qu’à la guerre la plus grande franchise soit la plus grande habileté ?

La politique et la stratégie de la guerre ne sont qu’une perpétuelle concurrence entre le bon sens et l’erreur.

En général, les gens intelligents ne sont pas courageux et les gens courageux ne sont pas intelligents.

Tout journal, de la première ligne à la dernière, n’est qu’un tissu d’horreurs. Guerres, crimes, vols, impudicité, tortures, crimes de prince, crimes des nations, crimes des particuliers, une ivresse d’atrocité universelle.

Le jour où personne ne reviendra d’une guerre, c’est qu’elle aura enfin été bien faite.

L’absurdité des batailles qui sont des batailles de mots mais qui tuent des hommes de chair.

Du temps que les femmes ne votaient pas, on faisait la guerre pour elles. Maintenant qu’elles votent, on la fait pour le pétrole. Est-ce un progrès ?

La guerre ne détermine pas qui a raison – Mais seulement qui à tort.

Vous ne me dégoûterez pas de la guerre. On dit qu’elle anéantit les faibles, mais la paix en fait autant.

On ne fait pas de guerres pour des territoires mais pour des mots.

Le fuyard est un homme qui n’a pas plus de goût pour la croix de guerre que pour la croix de bois.

Ce n’est pas par obéissance qu’on se fait tuer, ni qu’on tue, sauf les lâches.

Que la victoire demeure avec ceux qui auront fait la guerre sans l’aimer !

Il y a des guerres justes, il n’y a pas d’armées justes.

La mortalité dans l’armée augmente sensiblement en temps de guerre.

Le devoir est ce qu’on exige des autres.

L’Angleterre a contraint Napoléon à faire la guerre, exactement comme avec nous. Si on ne le comprends pas, on ne rend pas justice à Napoléon.