Médecin

Malade, on voulut lui faire venir un médecin et il déclara : non, je veux un fossoyeur, car je déteste les intermédiaires.

Une pomme par jour éloigne le médecin, pourvu que l’on vise bien.

Il n’y a rien de plus ridicule qu’un médecin qui ne meurt pas de vieillesse.

Le médecin se bat pour une théorie ; l’homme lutte pour sa vie.

Mon médecin m’a demandé d’arrêter de faire des dîners intimes pour quatre. Sauf il y a trois autres personnes.

Ce n’est pas les médecins qui nous manquent, c’est la médecine.

Un jeune médecin vit moins qu’un vieil ivrogne.

Je ne me querelle plus avec les médecins ; leurs sots remèdes m’ont tué ; mais leur présomption, leur pédantisme hypocrite est notre œuvre : ils mentiraient moins si nous n’avions pas si peur de souffrir.

Un romancier est un médecin qui ne s’occupe que des cas désespérés.

Le médecin fait souvent plus de bien en arrivant qu’il n’en a fait en sortant.

Il n’est pas bon, pour un médecin, d’admettre qu’il ne se sent pas bien.

Mieux que n’importe quel médecin au monde, la nature sait ce qui nous convient

Un médecin consciencieux doit mourir avec le malade s’ils ne peuvent pas guérir ensembles.

Le médecin voit l’homme dans toute sa faiblesse ; le juriste le voit dans toute sa méchanceté ; le théologien dans toute sa bêtise.

Certaines personnes ont tellement peur d’être malades qu’elles attendent, pour aller voir le médecin, d’être guéries.

Les femmes et les médecins savent seuls combien le mensonge est nécessaire et bienfaisant aux hommes.

La science du médecin est de découvrir chez un patient un mal dont tous les deux puissent vivre.