Monde

L’unique chose dont le monde n’aura jamais assez est l’exagération.

Le monde tend vers l’angélisme et il n’a jamais été plus satanique.

Le monde est un brelan où tout est confondu : Tel pense avoir gagné qui souvent a perdu.

Ce monde n’est qu’une immense entreprise à se foutre du monde.

Le monde moderne : une Atlantide submergée dans un dépotoir.

Le grand péché du monde moderne, c’est le refus de l’invisible.

Le monde est dangereux et imprévisible, alors qu’on nous vend un monde confortable et sans surprise.

Le monde est iniquité ; si tu l’acceptes, tu es complice, si tu le changes, tu es bourreau.

Le monde peut fort bien se passer de la littérature. Mais il peut se passer de l’homme encore mieux.

L’idée de la décadence de l’Occident fait partie de son langage culturel. L’Occident s’est toujours plu à imaginer sa propre mort.

La seule manière de résister au mondial, c’est la singularité.

Il faut vivre en intelligence avec le système, mais en révolte contre ses conséquences, il faut vivre avec l’idée que nous avons survécu au pire.

Les apparences suffisent largement à faire un monde.

Ceux qui ont voulu changer le monde en sont morts et ceux pour qui rien n’a changé sont morts également.

Nous aimerions nous retirer du monde sans qu’il se retire de nous.

Le monde compte plus d’imbéciles que d’habitants.

Ce n’est pas avec la raison, et c’est le plus souvent contre elle, que s’édifient les croyances capables d’ébranler le monde.

Que ce monde soit absurde, c’est l’affaire des philosophes et des humanistes. Mais qu’il soit injuste, c’est notre affaire à tous.

Le monde est créé pour être recréé.

Le désir d’ordre est le seul ordre du monde.

Le monde est dévoré par l’ennui.