Société humaine

Les avocats portent une robe, pour savoir mentir comme les femmes.

Le mariage c’est un échange de mauvaise humeur le jour et de mauvaises odeurs la nuit.

Le mariage est comme le restaurant. A peine est-on servi qu’on regarde ce qu’il y a dans l’assiette du voisin.

Le divorce est le sacrement de l’adultère.

Je suis content de moi parce que, ne m’étant pas marié, je ne trouve pas le soir, en rentrant, une dame qui a mon âge et qui aurait des bigoudis en plus…

Avant le mariage, c’est les petits mots. Pendant le mariage, c’est les grands mots. Après le mariage, c’est les gros mots.

Il y a des gens qui parlent, qui parlent… jusqu’à ce qu’ils aient enfin trouvé quelque chose à dire.

Les voyages, ça sert surtout à embêter les autres une fois qu’on est revenu !

Une discussion est impossible avec quelqu’un qui prétend ne pas chercher la vérité, mais déjà la posséder.

Tout refus du langage est une mort.

Au dire de Freud, un peu de différence mène au racisme. Mais, beaucoup de différences en éloignent irrémédiablement.

Le travail, ça ne mène à rien, ça tue plus vite !

Les révolutions coupent les têtes alors qu’il suffirait de changer les cerveaux.

La vertu humaine a besoin de champions et de martyrs.

Le savoir-vivre, c’est la façon heureuse de faire les choses.

Les grands hommes, les génies, les saints, n’ont fait de grandes choses que parce qu’ils étaient inspirés par un grand idéal. On a besoin d’accrocher sa charrue aux étoiles.

La plus haute perfection de la société se trouve dans l’union de l’ordre et de l’anarchie.

Aux âmes bien nées, La valeur n’attend point le nombre des années.

Qui pardonne aisément invite à l’offenser.

Ô combien d’actions, combien d’exploits célèbres Sont demeurés sans gloire au milieu des ténèbres.

La guerre civile est le règne du crime.

La liberté n’est rien quand tout le monde est libre.

Et pour s’affranchir de la tyrannie tout s’appelle vertu.

On garde sans remords ce qu’on acquiert sans crimes.