Friedrich Hegel

L’histoire universelle est le progrès dans la conscience de la liberté.

C’est dans le mot que nous pensons.

Ce qu’enseignent l’expérience et l’histoire, c’est que peuples et gouvernements n’ont jamais rien appris de l’histoire et n’ont jamais agi suivant des maximes qu’on en aurait pu retirer.

La nature organique n’a pas d’histoire.

La mort, le maître absolu.

Rien de grand ne s’est accompli dans le monde sans passion.

La religion est le lieu où un peuple se donne la définition de ce qu’il tient pour le vrai.

Ce qui élève l’homme par rapport à l’animal, c’est la conscience qu’il a d’être un animal… Du fait qu’il sait qu’il est un animal, il cesse de l’être.

L’évolution n’est pas une simple éclosion sans peine et sans lutte, comme celle de la vie organique, mais le travail dur et forcé sur soi-même.

C’est par la médiation du travail que la conscience vient à soi-même.

La raison gouverne le monde et par conséquent gouverne et a gouverné l’histoire universelle.

Dieu n’est pas un exemple qu’on pourrait manipuler comme un jouet. Il est l’Universel, le Vrai même, et tout le reste en est un échantillon.

L’homme n’est rien d’autre que la série de ses actes.

La punition est un droit par rapport au criminel lui-même.

Toutes les choses sont contradictoires en soi.

La pierre seule est innocente.

L’histoire n’est pas le lieu de la félicité. Les périodes de bonheur y sont ses pages blanches.

La nature se suffit.

C’est une chose terrible qu’avec les femmes il n’y ait jamais moyen de placer un mot.

Un individu ne peut pas plus sortir de la substance de son temps qu’il ne peut de sa peau.

La grande ruse, c’est que les choses soient comme elles sont.

L’extériorisation de la volonté comme volonté subjective ou morale est l’action.

Écouter la forêt qui pousse plutôt que l’arbre qui tombe.

La guerre préserve la santé morale des peuples.