Jean Anouilh

Les femmes c’est comme la soupe, il ne faut pas les laisser refroidir.

Toute notre vie avec notre belle morale et notre chère liberté, cela consiste en fin de compte à nous accepter tels que nous sommes…

Quelle musique, le silence !

Je le sais qu’il n’y a pas de bon Dieu, mais quand on est un homme, on fait semblant !

Ceux qu’on aime, on voudrait qu’ils vous doivent tout.

Tout le monde est putain, quand on n’aime pas.

Toutes les choses sont dures à naître dans ce monde et dures à mourir aussi.

C’est toujours dommage de ne pas avoir du génie. Mais c’est moins grave, en fin de compte, qu’on ne se l’imagine. Il suffit que les autres croient qu’on en a.

Je n’aime pas les sous-entendus. Je les comprends assez pour qu’ils m’inquiètent et pas assez pour les comprendre.

Je crois bien que la facilité est le déguisement le plus redoutable du diable.

Les femmes ont horreur d’attendre. C’est un supplice qu’elles nous réservent.

Le mensonge est parfois une forme préalable de la vérité.

On n’est jamais trop cruel avec les imbéciles.

Les femmes ont toujours pitié des blessures qu’elles n’ont pas faites elles-mêmes.

Il est très difficile de s’élever au-dessus de certains médiocres et de conserver leur estime.

Vivre est un métier comme un autre, cela s’apprend !

On ne doit jamais battre une femme,même avec une fleur !

C’est curieux les dames ! Il faut toujours se demander si on les a rendues heureuses…

On n’est vieux que le jour où on le décide.

Plus notre ennemi est petit et fragile, plus il est tendre, plus il est pur, plus il est innocent, plus il est redoutable…

S’il fallait avoir de l’estime pour tous les gens avec qui on dîne, il n’y aurait plus de réunions mondaines possibles…

Et je crois que Dieu pardonnera à tout le monde, sauf aux médiocres.

Tout le monde est honnête d’une certaine manière. Le malheur, c’est qu’il n’y en a qu’une qui est officielle.

Les apparences suffisent largement à faire un monde.