Voltaire

Tous les genres sont bons, hors le genre ennuyeux.

La politique est l’art de mentir à propos.

Un médecin, c’est quelqu’un qui verse des drogues qu’il connaît peu dans un corps qu’il connaît moins.

Ce n’est pas Dieu qui a créé l’homme, mais l’homme qui a créé Dieu.

On a trouvé, en bonne politique, le secret de faire mourir de faim ceux qui, en cultivant la terre, font vivre les autres.

Le fanatisme est un monstre qui ose se dire le fils de la religion.

L’humilité est le contrepoison de l’orgueil.

C’est encore peu de vaincre il faut savoir séduire.

Celui qui soutient sa folie par le meurtre, est un fanatique.

Le fanatisme est un monstre mille fois plus dangereux que l’athéisme philosophique.

Quand il s’agit d’argent, tout le monde est de la même religion.

Toute plaisanterie doit être courte, et même le sérieux devrait bien être court aussi.

Les hommes ne haïssent l’avare que parce qu’il n’y a rien à gagner avec lui.

Le courage n’est pas une vertu, mais une qualité commune aux scélérats et aux grands hommes.

Le superflu, chose si nécessaire.

L’art de la médecine consiste à distraire le malade pendant que la nature le guérit.

Le doute est un état mental désagréable, mais la certitude est ridicule.

Le pape est une idole à qui on lie les mains et à qui on baise les pieds.

On voit évidemment que toutes les religions ont emprunté tous leurs dogmes et tous leurs rites les unes des autres.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres.

Je préférerai toujours les choses aux mots, et la pensée à la rime.

Nul ne voudrait mourir, nul ne voudrait renaître.

Toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami.

Travaillons sans raisonner ; c’est le seul moyen de rendre la vie supportable.