Orgueil

L’humilité est le contrepoison de l’orgueil.

L’orgueil est en nous comme la forteresse du mal.

La vanité, c’est l’orgueil des autres.

On est orgueilleux par nature, modeste par nécessité.

Plaire à soi est orgueil ; aux autres, vanité.

Le plus farouche orgueil naît surtout à l’occasion d’une impuissance.

S’imposer sans proposer n’est que funeste orgueil.

La modestie n’est qu’une sorte de pudeur de l’orgueil.

En amour, ce que je cherche, ce n’est ni tout à fait l’amour, ni la beauté, ni le plaisir, mais une sorte de défi à l’orgueil et l’occasion de vaincre quelqu’un par une suprême élégance du c½ur.

L’orgueil est un plaisir de la nuque. La vanité est un plaisir des reins.

Écartez la vanité, elle gêne l’orgueil.

Si nous n’avions point d’orgueil, nous ne nous plaindrions pas de celui des autres.

La promptitude à croire le mal sans l’avoir assez examiné est un effet de l’orgueil et de la paresse.

Le cœur réclame une femme ; les sens plusieurs ; l’orgueil toutes.

La modestie témoigne d’ordinaire qu’on a l’orgueil à vif.

L’orgueil et la violence des forts ne cessent de recréer l’injustice.

Nous vivons tous entre notre vanité qui nous perd et notre orgueil qui nous sauve.

L’ostentation de la modestie est de tous les orgueils le plus insupportable.

Il faut craindre que l’ambition ne soit la couverture de l’orgueil, mais que la modestie ne soit qu’un prétexte à la paresse.

Nous avons deux grands vices à combattre et à détruire : L’orgueil et la volupté.

L’orgueil qui attaque la vérité n’inspire aucun sentiment doux.

L’amour-propre est la forme défensive de l’orgueil.

On fait sa part à l’ennui, au vice, au désespoir même ; on ne fait pas à l’orgueil sa part.

L’orgueil est un péché comme les autres, un peu plus de boue sur un tas de boue.