Pays

Si la France est une cause perdue, l’honneur commande de s’y dévouer.

La destinée des nations dépend de la manière dont elles se nourrissent.

La supériorité des occidentaux tient, en dernière analyse, au capitalisme, c’est-à-dire à la longue accumulation de l’épargne. C’est l’absence de capitaux qui rend les peuples sujets.

Tel est le Français, on peut le dire sans crainte d’être désavoué : inconstant par nature, pour suivre ses penchants il lui suffit d’obéir à son caractère.

La civilisation nous donne des lumières plutôt que des vertus.

A tous les cœurs bien nés, que la patrie est chère !

Gloire aux Français ! Ils ont travaillé pour les deux plus grands besoins de l’humanité : la bonne chair et l’égalité civile.

En France, ce que pense la province importe autant que ce que pensent mes jambes.

Le problème des allemands c’est comment ne pas revenir en arrière.- Le problème des français c’est comment aller de l’avant.

Si la civilisation n’est pas dans le cœur de l’homme, eh bien ! elle n’est nulle part.

Un peuple est grand quand il produit de grands hommes.

Chaque civilisation a les ordures qu’elle mérite.

Je n’ai pas à brandir d’étendard.

Je n’aime pas ma patrie, moi, j’aime la France, ça n’a aucun rapport.

L’amour de la patrie comme l’amour de Dieu est fondé sur le don volontaire de soi.

Les Anglais gardent toute leur vie l’air perplexe et pourchassé d’hommes engendrés à la hâte entre les heures de bureau.

Il y a à peu près autant d’imbéciles en Angleterre qu’en France. Mais un imbécile anglais est un imbécile tout court, tandis qu’un imbécile français est un imbécile qui raisonne.

Une nation ne se fait connaître de l’étranger que par ses mauvais côtés.

Si les Français étaient allemands de par leur nature, c’est pour lors que les Allemands les admireraient.

Que cela plaise ou non, les Français n’aiment pas les étrangers. Les pauvres, bien sûr. Les riches, on les appelle des touristes.

C’est un drôle de pays, la France, où les négociations ont toujours lieu après le déclenchement des grèves et non avant.

On ne prend pas une nationalité comme on prend son parapluie.

Là où on a chaud au cœur, là est la patrie.

Notre civilisation : une jolie fille, pomponnée et maquillée, assise sur un tas de merde.