Étranger

Il n’y a pas d’étrangers, seulement des amis que vous n’avez pas encore rencontré.

Lorsqu’on emploie trop de temps à voyager, on devient enfin étranger en son pays.

L’une des choses que j’apprécie le plus quand je voyage à l’étranger, c’est de penser que je vais retourner en France.

Je ne suis pas assez fou pour mettre dans le même sac les étrangers qui nous pillent, et ceux qui nous enrichissent.

L’étranger, c’est votre miroir qui le renvoie.

Une conséquence immédiate du fait que l’homme est rendu étranger au produit de son travail : l’homme est rendu étranger à l’homme.

Il y a des minutes où notre femme nous paraît si étrangère que nous la trouvons outrecuidante de dire « nous ».

Savoir regarder en étranger nous aide à voir en artiste. Ce qui nous aliène nous inspire.

Un ambassadeur est un honnête homme que l’on envoie mentir à l’étranger pour le bien de son pays.

Aimer la vie est facile quand vous êtes à l’étranger. Là où personne ne vous connaît, vous tenez votre vie entre vos mains, vous êtes maître de vous-mêmes plus qu’à n’importe quel moment.

Le caractère, qui, parfois demeure étranger au talent, anime toujours le génie.

Une nation ne se fait connaître de l’étranger que par ses mauvais côtés.

Les premières étreintes sont toujours un peu ratées. On se jette l’un sur l’autre, à l’aveuglette ; poussé par trop de hâte on ne prend pas le temps de faire connaissance avec une peau, une odeur, un sexe étrangers.

Que cela plaise ou non, les Français n’aiment pas les étrangers. Les pauvres, bien sûr. Les riches, on les appelle des touristes.

Ce serait raciste de penser que les étrangers n’ont pas le droit d’être cons.

Chaque homme renferme en soi un monde à part, étranger aux lois et aux destinées générales des siècles.