Art – Culture

L’imposture est aussi vieille que l’arbre d’Éden

On doit écrire comme on compose de la musique.

J’aime la critique du moment que c’est une éloge sans réserve.

La poutre qui est dans l’œil de chaque critique lui sert de longue-vue pour apercevoir la faille qui est dans l’œuvre de chaque auteur.

La sculpture donne de l’âme au marbre.

Réduire l’art à une question de ‘forme’, c’est le rapetisser et le rétrécir outre mesure.

Dans tous les arts, il s’agit bien moins, au début de faire mieux que les autres, que de faire autrement.

Rien n’est aussi profondément apparenté au tragique que le comique.

Le génie n’éclaire nulle part autant que dans le détail poussé.

L’art n’est rien s’il n’est point une étreinte ajustée de quelque réalité.

Presque toute la culture universitaire est de la fausse culture.

Bien qu’on ait du cœur à l’ouvrage. L’Art est long et le temps est court.

L’étude du beau est un duel où l’artiste crie de frayeur avant d’être vaincu.

Plus l’homme cultive les arts, moins il bande.

Le dessin est une lutte entre la nature et l’artiste.

L’inspiration vient toujours, quand l’homme le veut, mais elle ne s’en va pas toujours quand il le veut.

Le génie, c’est l’enfance retrouvée à volonté.

La modernité, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art, dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable. Il y a eu une modernité pour chaque peintre ancien.

C’est le propre des œuvres vraiment artistiques, d’être une source inépuisable de suggestions.

La critique, art aisé, se doit d’être constructive.

On ne comprend pas une oeuvre, on comprend l’homme qui l’a faite.

N’importe quel objet peut être un objet d’art pour peu qu’on l’entoure d’un cadre.

Le déraisonnable de l’opéra réside dans le fait qu’on y utilise des éléments rationnels, qu’on y cherche une certaine matérialité et un certain réalisme, alors que la musique anéantit tout cela.

Il faut deviner le peintre pour comprendre l’image.