Caractère

On peut juger du caractère des hommes par leurs entreprises.

L’adversité élève les caractères qu’elle ne dégrade pas.

On règne par le caractère, et non par l’esprit.

Comme c’est le caractère des grands esprits de faire entendre en peu de paroles beaucoup de choses, les petits esprits au contraire ont le don de beaucoup parler, et de ne rien dire.

Les véritables miracles sont les bonnes actions faites en dépit de notre caractère et de nos passions.

Les amis d’un mauvais caractère ressemblent aux chiens qui salissent le plus ceux à qui ils veulent marquer le plus de tendresse.

Un caractère bien fade est celui de n’en avoir aucun.

La structure narcissique a un caractère irréductible.

Tel est le Français, on peut le dire sans crainte d’être désavoué : inconstant par nature, pour suivre ses penchants il lui suffit d’obéir à son caractère.

Le mauvais caractère ! Voilà la qualité essentielle de tout metteur en scène passionné de son métier.

Le caractère, qui, parfois demeure étranger au talent, anime toujours le génie.

Quand on a du caractère, il est toujours mauvais.

Mieux vaut un mauvais caractère que pas de caractère du tout.

Le premier qui dit que j’ai mauvais caractère, c’est : ma main dans la figure.

Là où commence le caractère dégradant de l’intrigue, c’est quand on fait la cour à ceux que l’on méprise.

Le caractère, c’est d’abord de négliger d’être outragé ou abandonné par les siens.

La confiance des petits exalte l’homme de caractère.

Le caractère, vertu des temps difficiles.

L’élévation d’un homme au-dessus des autres ne se justifie que s’il apporte à la tâche commune l’impulsion et la garantie du caractère.

Il faut à la force, pour tenir son rang, un certain caractère d’assurance.

Ne vous plaignez jamais du client à caractère difficile car il est la cause de vos progrès, traitez les autres mieux encore : ils sont les raisons de vos bénéfices.

L’amour change le caractère, à la fois en bien et en mal.