Paul Claudel

Israël est toujours le fils aîné de la promesse, comme il est aujourd’hui le fils aîné de la douleur.

Deux manières de briller : rejeter la lumière ou la produire.

Pour avoir une conversation distinguée se rappeler de n’ouvrir la bouche que quand on n’a rien à dire.

Je vais vous livrer toute ma pensée – Non, je vous en prie !.

Vous me trouvez idiot ? C’est parce que je suis en train d’échanger des idées avec vous.

Dieu a fait l’homme et le péché l’a contrefait.

Dieu n’est pas venu supprimer la souffrance Il n’est même pas venu l’expliquer, mais il est venu la remplir de sa présence.

Qui obtiendra le premier prix dans un concours de circonstances ?.

Il n’y a qu’une classe dangereuse, c’est celle des intellectuels, c’est-à-dire des gens qui possèdent un instrument pour lequel il n’y a pas d’emploi.

La vie commune est un art très difficile à apprendre.

Le bonheur n’est pas un luxe, il est en nous contre nous-mêmes.

C’est au bras de la noblesse de France que la démocratie américaine a fait son entrée dans le monde.

A mesure que je m’en éloigne, ma vie passée se dessine comme une île.

Je suis en pourparlers avec la mort, je pèse ses propositions.

Quand je vois le Christ en croix, les bras m’en tombent.

Le génie est comme un miroir dont un côté reçoit la lumière et dont l’autre est tout rugueux et rouillé.

Ce n’est pas le cierge qui fait la flamme, c’est la flamme qui a fait le cierge.

J’ai une mémoire excellente mais je ne me souviens pas des choses comme elles sont.

Je me réserve avec fermeté le droit de me contredire.

La crainte de l’adjectif est le commencement du style.

La mort est une formalité désagréable, mais tous les candidats sont reçus.

La poésie, ce sont des mots avec de la musique à l’intérieur mais qui en sortent.

Il ne faut pas refuser secours à la ronce qui veut devenir rose.

Mon âme n’a point tolérance de la mort !.