Gens

La vie est grise, avec tous ces gens consternés ressemblant à des parapluies en train de sécher.

Chose paradoxale, c’est avec les gens intelligents qu’on déconne le mieux.

La plupart des gens que je fréquente gagnent à être méconnus.

Il y a beaucoup de gens dont la mort me surprend parce que je les croyais décédés depuis longtemps.

Beaucoup de gens sont plus utiles à leur pays morts que vivants.

La mort apprend à vivre aux gens incorrigibles.

Il faut user de sa langue avec certaines gens comme on se sert d’éperons pour les chevaux ; rarement, mais toujours vigoureusement.

Soyez gentils avec les gens sur le chemin de la gloire parce que vous les rencontrerais sur le chemin du désespoir.

Les gens sollicitent vos critiques, mais ils ne désirent seulement que des louanges.

Je pardonne aux gens de n’être pas de mon avis, je ne leur pardonne pas de n’être pas du leur.

Il y a toujours un moment dans leur vie où les gens s’aperçoivent qu’ils m’adorent.

Les gens ne connaissent pas leur bonheur, mais celui des autres ne leur échappe jamais.

Les cambrioleurs sont des gens qui ont le droit de vivre de leur profession autant que les autres citoyens.

Les gens superstitieux vous recommandent instamment de ne jamais passer sous une échelle, mais ils ne vous empêchent pas de passer sous un taxi.

Le commerce va très mal : même les gens qui ne payaient jamais n’achètent plus.

Je t’aime bien, mais je hais les gens qui te ressemblent ! (à Gérard Miller)

Qui a dit que les absents avaient toujours tort ? Chez nous, on ne dit du bien des gens, on n’en écrit sur eux que lorsqu’ils ont disparu.

L’amabilité est la gentillesse des gens qui n’ont pas de cœur.

De plus en plus de gens jouent avec les mots, et de moins en moins avec les idées.

Il y a des gens qui ont la susceptibilité de l’huître. On ne peut y toucher sans qu’ils se contractent.

La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas.

La politique est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde.

Dire qu’il faudra partir un jour, alors que tant de gens continueront à faire l’amour.

Il n’y a encore que les gens qui écrivent qui sachent lire.