Lire

Lire, c’est voyager ; voyager, c’est lire.

Il n’y a encore que les gens qui écrivent qui sachent lire.

Comment peut-il y avoir encore tant de gens qui ne savent ni lire ni écrire quand il y a tant de cours par correspondance !

Nous lisons à présent la nature comme nous lisons des livres. La science a découvert et généralisé l’idée de Galilée selon laquelle la nature était écrite, notamment en langage mathématique.

Je lis et j’écris avec mes oreilles.

Je lis, élis, relie et relis.

Les plats se lisent et les livres se mangent.

On aime toujours un peu à sortir de soi, à voyager, quand on lit.

Ce qui sauve les femmes, c’est que pour lire dans leur âme, il faut regarder leurs yeux.

Les chats ont de la veine : l’obscurité ne les empêche pas de lire.

Nous lisons chaque jour avec étonnement des choses que nous voyons chaque jour sans surprise.

La récompense des livres, c’est d’être lus.

Tandis que les nouveaux admirateurs nous lisent, les anciens nous oublient.

Quelquefois je lis avec plaisir un livre, et j’en déteste l’auteur.

Je ne mens jamais. Sauf quand je lis le journal tout haut, évidemment.

Lire, c’était ainsi tirer d’un ouvrage cinq ou six fiches organisées autour de quelques idées qui rayonnent.

La vraie lecture commence quand on ne lit plus seulement pour se distraire et se fuir, mais pour se trouver.

Ce que le lecteur veut, c’est se lire. En lisant ce qu’il approuve, il pense qu’il pourrait l’avoir écrit. Il peut même en vouloir au livre de prendre sa place.

J’aime bien lire le journal des écrivains, c’est comme si on regardait par le trou de la serrure.

Lire c’est toujours interpréter.

Vous devez apporter dans vos lectures un grand discernement : Lisez lentement et avec réflexion.

A la prison de la Santé, je me suis condamné à lire tout Claudel… Cette aggravation de peine m’a laissé de la prison un souvenir atroce.

Pour savoir écrire, il faut avoir lu, et pour savoir lire, il faut savoir vivre.

Nous lirons dans le même lit, au livre de ton corps lui-même, Nous lirons le charmant poème des grâces de ton corps joli.