Violence

Quand tu rencontres la douceur, sois prudent, n’en abuse pas, prends garde de ne pas démasquer la violence.

La pitié n’est pas l’amour, la compassion n’a rien de commun avec la violence du plaisir.

Un geste d’humanité et de charité a parfois plus d’empire sur l’esprit de l’homme qu’une action marquée du sceau de la violence et de la cruauté.

Un amour bien violent n’a de règle ni de loi.

La colère est à-la-fois le plus aveugle, le plus violent et le plus vil des conseillers.

La violence est injuste d’où qu’elle vienne.

Je crois avec Bertrand Russell que l’on peut toujours faire les choses sans violence, bien que ce soit peut-être un peu plus long.

Aucune violence n’a jamais ajouté à la grandeur des hommes.

L’orgueil et la violence des forts ne cessent de recréer l’injustice.

L’amour qui croît peu à peu et par degrés, ressemble trop à l’amitié pour être une passion violente.

Le tempérament a beaucoup de part à la jalousie, et elle ne suppose pas toujours une grande passion : c’est cependant un paradoxe, qu’un violent amour sans délicatesse.

L’injustice appelle l’injustice ; la violence engendre la violence.

Comme la vie est lente, et comme l’espérance est violente.

Celui qui rend violence pour violence ne viole que la loi, et non l’homme.

Ce qui est désordre, violence, attentat au droit d’autrui, doit être réprimé sans pitié.

Là où règne la violence, il n’est de recours qu’en la violence ; là où se trouvent les hommes, seuls les hommes peuvent porter secours.

Le besoin sexuel est le plus violent de nos appétits : le désir de tous nos désirs.

Les modérés s’opposent toujours modérément à la violence.