Jean Giono

Tu as peur des mots ? C’est avec ça qu’on fait la vérité.

C’est pas les sous qui font la richesse. C’est le contentement.

L’homme est aussi un microbe têtu.

Seul. Seul dans le temps, seul sur la terre. Mourir demain sans laisser de vide en personne.

Les femmes ça a toujours un coin où, en appuyant, ça pleure.

Je ne suis plus à un âge où l’on fait sa vie, mais je suis à un âge où l’on fait volontiers une heure de vie.

L’indulgence, mon ami, est une vertu de riche.

Il y a des moments où un mot fait plus qu’un geste.

On ne peut rien dire en criant.

Il n’y a pas de gloire à être français, il n’y a qu’une seule gloire : c’est être vivant.

La raison et la logique, c’est pour les temps ordinaires.

Il y a une sorte de bonheur qui ne dépend ni d’autrui ni du paysage, c’est celui que j’ai toujours cherché à me procurer.

Les spéculations purement intellectuelles dépouillent l’univers de son manteau sacré.

Un homme ne va jamais plus loin que lorsqu’il ignore où il va.

L’univers nous appartient dans la proportion où nous lui appartenons.

Il n’y a pas un millimètre au monde qui ne soit savoureux.

Ce qui importe c’est d’être un joyeux pessimiste.

Pour bien mentir il faut beaucoup de sincérité !

La première vertu révolutionnaire, c’est l’art de faire foutre les autres au garde-à-vous.

La mort attrape d’abord ceux qui courent.

L’innocence est toujours impossible à démontrer.

La richesse de l’homme est dans son cœur.

La Provence dissimule ses mystères derrière leur évidence.

Tout le jeu de la guerre se joue sur la faiblesse du guerrier.