Univers

La vie n’a aucun but. Rien n’est durable. Même les œuvres de Shakespeare disparaîtront quand l’univers se désintégrera.

Je suis abasourdi par le nombre de personnes qui veulent «connaître» l’univers alors qu’il est déjà suffisamment difficile de se repérer dans le quartier chinois de New York.

L’univers n’est jamais qu’une idée fugitive dans l’esprit de Dieu – pensée joliment inquiétante, pour peu que vous veniez d’acheter une maison à crédit.

L’univers m’embarrasse et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger.

Le couple heureux qui se reconnaît dans l’amour défie l’univers et le temps ; il se suffit, il réalise l’absolu.

Les hommes ont inventé le destin afin de lui attribuer les désordres de l’univers, qu’ils ont pour devoir de gouverner.

L’univers n’est qu’une manière totale de ne pas être ce qui est.

Nous rêvons de voyager à travers l’univers ; l’univers n’est-il donc pas en nous ?

Lisez donc les poètes, Leurs poèmes constituent un univers en suspens.

Vous faites le ménage de l’univers avec les ustensiles du raisonnement. Bon. Vous arrivez à une saleté bien rangée.

L’univers est une énorme injustice. Le bonheur a toujours été une injustice.

La patrie, l’honneur, la liberté, il n’y a rien : l’univers tourne autour d’une paire de fesses, c’est tout…

L’univers, en faisant l’homme, s’est donné à la fois une victime et un juge.

Les spéculations purement intellectuelles dépouillent l’univers de son manteau sacré.

L’univers nous appartient dans la proportion où nous lui appartenons.

Un homme qui veut divorcer, c’est un homme qui montre à l’univers qu’il pense surtout à lui, qui aspire égoïstement à une certaine forme de bonheur.

Tout l’univers obéit à l’Amour ; aimez, aimez, tout le reste n’est rien.

La séduction représente la maîtrise de l’univers symbolique, alors que le pouvoir ne représente que la maîtrise de l’univers réel.

L’univers est rythme. En toutes ses parties. Il y a une musique des atomes comme il y a une musique des sphères.

Rien n’est indifférent, rien n’est impuissant dans l’univers ; un atome peut tout dissoudre, un atome peut tout sauver.

Le pessimiste, c’est : 2+2=4. L’optimiste, c’est : 2+2=5. Cet univers où nous sommes est un univers pessimiste.

L’univers de chacun est universel.

Deux éléments, le temps et la tendance au progrès, expliquent l’univers.

L’injustice est le principe même de la marche de cet univers.