Mariage

Pour s’unir, il faut être deux, et l’on n’est deux qu’à la condition de conserver sa personnalité.

L’union est le terme de l’amour où il n’a plus rien à produire que la persévérance de ses actes.

L’homme quittera son père et sa mère, et il s’attachera à son épouse.

Si l’on savait, avant, qui l’on épouse, tout le monde serait célibataire !

Un mariage basé sur l’amour n’est pas une affaire sérieuse.

Les maris se choisissent les yeux ouverts et les amants les yeux fermés.

Elle disait de son stupide mari en montrant ses deux enfants : « Voilà tout ce que j’ai pu en tirer. »

Les couples sont de quatre espèces : toi et moi égale toi, toi et moi égale moi, toi et moi égale nous, toi et moi égale toi et moi.

Il y a deux sortes de mariages : le mariage blanc et le mariage multicolore parce que chacun des deux conjoints en voit de toutes les couleurs.

On n’a pas qu’un seul ami. Pourquoi n’aurait-on qu’une seule femme ?

Ne jetez pas la pierre à la femme adultère, je suis derrière.

Nous ne reprochons pas aux maris graves d’être cocus, Nous leur reprochons d’être à la fois graves et cocus.

Il est ignoble et inhumain de se marier sans amour.

Mariez votre fils quand vous voulez ; votre fille quand vous pouvez.

La fidélité n’est pas plus naturelle à l’homme que la cage au tigre.

L’indépendance vaut bien que l’on supporte la solitude.

Deux vieux époux ne se détestent jamais complètement.

L’amour seul est désintéressé, tandis que le mariage ne l’est jamais.

Dieu a inventé le concubinage. Satan le mariage.

Les épouses sont les maîtresses des jeunes gens, les compagnes de l’âge moyen et les gardes-malades des vieillards.

Les épouses sont pour les jeunes hommes des maîtresses, pour les hommes d’âge mûr des compagnes, et pour les vieillards des gouvernantes.

Tout mariage est une rencontre dramatique entre la nature et la culture, entre l’alliance et la parenté.