Désir

On ne peut désirer ce qu’on ne connaît pas.

C’est le désir qui crée le désirable, et le projet qui pose la fin.

Tout progrès est basé sur le désir, universel et inné chez tout organisme, de vivre en dépensant plus que son revenu.

Aucun désir n’est coupable, il y a faute uniquement dans leur refoulement.

Ce qui est le meilleur dans le nouveau est ce qui répond à un désir ancien.

J’ai toujours commencé par le désir, le sentiment n’est venu qu’ensuite.

Même l’intelligence ne fonctionne pleinement que sous l’impulsion du désir.

Elle avait des lèvres, pareilles à des cerises, si savoureuses qu’on éprouvait le désir d’y goûter.

L’énergie de la vie est simplement le désir de l’expression.

Le désir de plaire naît chez les femmes avant le besoin d’aimer.

Le sentiment n’est peut-être qu’une illusion du désir, mais bienheureux qui la partage.

D’une certaine manière des gens qui renoncent à tout et des gens qui désirent tout sont bien faits pour s’entendre.

Si vous désignez par égoïsme le désir de contenter ses besoins, en ce sens je suis et chaque parcelle de la nature est égoïste.

Il existe un charme autour des interdits qui les rend indiscutablement désirables.

On n’est pas libre tant qu’on désire, qu’on veut, qu’on craint peut-être tant qu’on vit.

Nous n’arrivons pas à changer les choses suivant notre désir, mais peu à peu notre désir change.

On trouve innocent de désirer et atroce ce que l’autre désire.

Le regret est un amplificateur du désir.

Pour posséder, il faut avoir désiré.

Plus le désir avance, plus la possession véritable s’éloigne.

L’amour le plus physique peut naître sans qu’il y ait eu à sa base un désir préalable.

Le désir fleurit, la possession flétrit toutes choses.

C’est pour ainsi dire une revanche de l’ambition que le désir de plaire à ses amis.

Il n’est pas une seule jolie femme qui puisse satisfaire tous les désirs qu’elle inspire.