Sexe

La fleur est en même temps sein, bouche et sexe, femme au complet, sexe-trinité dans l’unité.

La bouche est un fruit qu’on mange à même la peau.

Le sein est une pomme dans une poire où pointe un grain de raisin. Le sein est le maximum du fondu : tous les fruits en un.

Ce qu’il y a de plus subtil dans l’homme, c’est la sexualité.

De la fréquentation de son pénis on tire des satisfactions inépuisables.

Sexe : le plaisir est de courte durée, la position ridicule et la dépense exorbitante.

Le désir de l’homme est brutal et sommaire. Celui de la femme rusé et lent, comme venant de plus loin.

Si l’homme féconde la femme physiologiquement, celle-ci, du point de vue intellectuel, le lui rend bien.

Les excès dans la vie sexuelle sont un signe de dégénérescence bourgeoise.

L’aboutissement normal de l’érotisme est l’assassinat.

Le sexe, à Paris, a la mine jolie, la croupe rebondie.

Les contes de fées sont les romans érotiques des enfants.

Le bonheur dans l’esclavage fait de nos jours figure d’idée neuve.

Je n’ai qu’une envie après que j’ai joui d’une femme, c’est de l’abandonner.

L’érotisme, tout simplement, c’est la connaissance d’une nudité par un autre regard.

L’érotisme, c’est Dieu cherchant Adam et Eve, nus et dissimulés dans la végétation du Paradis terrestre.

Rien n’emplit mieux une main qu’un sein.

La séduction est de l’ordre du rituel, le sexe et le désir de l’ordre du naturel.

Sida : baisons futé.

Le phallus en ce siècle devient doctrinaire.

Les prostituées sont des femmes du monde à l’état brut.

Un baiser n’engage à rien… Et puis, quand on n’a pas de fortune, il faut savoir verser un acompte !

On s’attendrit volontiers sur les mal-baisées, mais il y a beaucoup de mal-baisantes !

Dans vos dîners de filles, vous n’avez pas de mots assez durs pour les hommes qui baisent comme des lapins ; mais que dire des femmes qui baisent comme des dindes ?