Paul Géraldy

On ne fait pas tenir le monde derrière un front.

On aime d’abord par hasard, par jeu, par curiosité, pour avoir dans un regard, lu des possibilités.

Le plus grand bien que nous ait jamais donné l’amour, c’est de nous avoir fait croire à l’amour.

L’histoire d’un amour, c’est le drame de sa lutte contre le temps.

C’est dans l’ombre que les cœurs causent et l’on voit beaucoup mieux les yeux quand on voit un peu moins les choses.

En toi ce que je déteste c’est le mal que je te fais.

L’amour platonique est le temps qui sépare la première rencontre du premier baiser.

Le souvenir est un poète, n’en fais pas un historien.

On reconnaît une vraie femme à ce que, assiégée, pourchassée, tentée peut-être même, elle est inaccessible.

L’amour, c’est l’effort que l’homme fait pour se contenter d’une seule femme.

Il faut se ressembler un peu pour se comprendre, mais il faut être un peu différent pour s’aimer.

En amour, il n’y a ni crimes ni délits ; Il y a des fautes de goût.

Quand elles nous aiment, ce n’est pas vraiment nous qu’elles aiment Mais c’est bien nous, un beau matin, qu’elles n’aiment plus.

A quarante ans, l’homme ne sait plus que travailler ; Travailler, c’est marcher vers soi-même.

Ce sont les faiblesses du cœur qui font les belles défaillances.

C’est la femme qui choisit l’homme qui la choisira.

Partager, c’est aliéner.

Ce sont les faiblesses du cœur qui sont les plus belles défaillances.

Il est de parfaits corps et de parfaits visages Il n’y a pas de cœurs parfaits.