Fuir

Le temps irrévocable a fui, l’heure s’achève.

L’homme est un animal assez effrayant pour faire fuir ou se terrer les autres bêtes à son approche.

Ce que je veux, c’est me fuir moi-même.

La vraie lecture commence quand on ne lit plus seulement pour se distraire et se fuir, mais pour se trouver.

Louis XIV fuyait les miroirs, tant il craignait l’insolation.

Je fuis mon semblable, dans tout semblable il y a un sosie.

Le souvenir est le parfum de l’âme.

Je fuis le bonheur pour qu’il ne se sauve pas.

Sommes-nous pas un peu semblables aux moutons ? Nous fuyons celui qui, simplement, nous dérange, pour courir dans les bras de celui qui nous tond et qui nous mange.

L’homme aime tant l’homme que, quand il fuit la ville, c’est encore pour chercher la foule, c’est à dire pour refaire la ville à la campagne.

Sans mors, sans éperon, sans bride, partons à cheval sur le vin pour un ciel féerique et divin ! Nous fuirons sans repos ni trêve, vers le paradis de mes rêves !

Un homme digne de ce nom ne fuit jamais. Fuir, c’est bon pour les robinets.

Fuir : prendre son courage à deux pieds.