Joie

Si j’ai aimé de grand amour, triste ou joyeux, ce sont tes yeux.

Le sourire confie au rire la joie dont il ne veut plus.

Je chante la joie d’errer et le plaisir d’en mourir.

Faut-il qu’il m’en souvienne, la joie venait toujours après la peine.

Être capable de trouver sa joie dans la joie de l’autre : voilà le secret du bonheur.

Je me suis aperçu que, si le travail bien fait est source de joies puissantes, la paresse savourée en gourmet ne l’est pas moins.

Fêtes nationales ? Fêtes religieuses ? Le peuple n’est pas toujours tellement regardant, quant à l’origine de ses joies. Pourvu qu’il s’amuse, il n’en demande pas davantage.

L’amitié double les joies et réduit de moitié les peines.

Quand l’État invite le peuple à se montrer joyeux, c’est que la catastrophe n’est pas loin.

La joie des autres est une grande part de la nôtre.

Le chagrin se supporte seul, mais la joie doit être partagée.

Que de gens se consolent du malheur des autres par la joie de l’avoir prédit.

Les danses s’établissent sur la poussière des morts et les tombeaux poussent sous les pas de la joie.

Il y a dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l’une vers Dieu, l’autre vers Satan. L’invocation à Dieu, ou spiritualité, est un désir de monter en grade ; celle de Satan, ou animalité, est une joie de descendre.

Mais voici le plus atroce : l’art de la vie consiste à cacher aux personnes les plus chères la joie que l’on a à être avec elles, sinon on les perd.

Filles de joie. La joie de qui ?

La force est née dans le silence profond des longues peines de coeur, pas de la joie.

L’ironie, c’est la gaieté et la joie de la sagesse.

Le silence est la dernière joie des malheureux.