Mariage

Dans un couple, l’un au moins doit être fidèle, de préférence l’autre.

Il y a au moins un mariage qui rend un homme heureux : celui de sa fille.

Oui, je t’ai trompé… c’est pour ça que je t’aime.

Cocu pour cocu, autant être marié.

En somme la mort, c’est un peu comme un mariage.

L’essence même du mariage tel qu’il est institué dans nos mœurs est d’unir une fille vierge à un homme déjà fait.

L’homme propose, et la femme dispose.

C’est la plus fidèle des femmes : elle n’a trompé aucun de ses amants.

Certains ne se marient que pour empêcher leurs femmes de se marier avec d’autres.

Vénus, belle et accueillante, était la déesse de l’amour. Junon, terrible mégère, celle du mariage. Elles ont toujours été ennemies jurées.

Il reste à savoir si le mariage est un des sept sacrements ou un des sept péchés capitaux.

Il y a des mariages qui sont des enterrements.

L’amour conjugal se conserve avec un grain de haine.

Un bon mariage est une parabiose réussie.

Le mariage est trop décrié pour n’avoir pas beaucoup de bon.

À combien de ménages ne manque-t-il, pour s’entendre qu’un peu de passion ; à combien d’autres, qu’un peu d’indifférence !

De toutes les amours, les conjugales sont les plus rares et les plus jalousées.

Les femmes ne se consolent d’être honnêtes qu’en se répétant sans cesse qu’il ne tiendrait qu’à elles de ne le point rester.

C’est grand dommage qu’on cesse ordinairement d’aimer sa femme avant que d’avoir pu s’accoutumer à elle.

On se marie comme on va au danger, par manque d’imagination.

La difficulté est pareille de vivre avec l’être qu’on aime et d’aimer l’être avec qui l’on vit.

Deux époux doivent se garder de se quereller quand ils ne s’aiment plus assez pour les réconciliations.

Le pire mariage est celui qui chaque jour soude un peu plus deux êtres qu’il sépare chaque jour un peu plus.

Il y a peut-être de notre faute quand nous détestons notre femme, sûrement il y a de la sienne quand nous ne pouvons l’aimer comme nous le voudrions.