Ménage

La plupart des ménages sont composés de célibataires mariés.

La passion sans témoins a courte vie. Roméo et Juliette, dans une île déserte, s’établiraient bien vite en ménage bourgeois.

Vous faites le ménage de l’univers avec les ustensiles du raisonnement. Bon. Vous arrivez à une saleté bien rangée.

À combien de ménages ne manque-t-il, pour s’entendre qu’un peu de passion ; à combien d’autres, qu’un peu d’indifférence !

Un ménage est bien accordé où les deux époux ressentent en même temps le besoin de la querelle.

La tendresse constitue le trésor des ménages unis.

Les femmes rentrent volontiers dans leur ménage aux approches de la quarantaine; c’est l’âge où les hommes en sortent. Nous ne parlons que des mariages heureux.

Un des plus clairs effets de la présence d’un enfant dans un ménage est de rendre complètement idiots de braves parents qui, sans lui, n’eussent peut-être été que de simples imbéciles.

Sept Français sur dix sont malheureux en ménage. Les trois autres sont célibataires.

La morale et le bon goût sont un vieux ménage, ils ont pour enfants la bêtise et l’ennui.

Pour être heureux en ménage, il faut faire deux concessions aux femmes : d’une part leur faire croire qu’elles portent la culotte, et d’autre part la leur laisser porter.